Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Pression de Donald Trump sur le Congrès pour la baisse des impôts


Le président Donald Trump parle à la Maison Blanche, le 23 octobre 2017, à Washington.
Le président Donald Trump parle à la Maison Blanche, le 23 octobre 2017, à Washington.

Le président Donald Trump se rend au Congrès pour presser sa majorité d'adopter rapidement la grande baisse d'impôts qu'il a promise aux Américains, mais ses accès de colère contre un sénateur républicain agitent son camp.

Il participera au déjeuner hebdomadaire des sénateurs républicains, à huis clos. Il est rare que le président des Etats-Unis se rende au Capitole pour rencontrer les élus: la dernière fois remonte à mars, deux mois après son arrivée à la Maison Blanche.

Il avait alors averti les républicains de la Chambre des représentants qu'ils risquaient de perdre leur majorité si la réforme du système de santé n'était pas adoptée... Cette réforme-là a été torpillée au Sénat cet automne, en raison d'une rébellion au sein du parti majoritaire.

Rater le deuxième grand chantier de l'année, sur la fiscalité, représenterait un désastre politique.

"Nos baisses d'impôts vont restaurer l'avantage compétitif de l'Amérique", a-t-il martelé peu auparavant à la Maison Blanche, répétant que les Etats-Unis étaient l'un des pays les plus imposés au monde. "Notre plan peut se résumer en trois mots simples: emplois, emplois, emplois".

Mais au moment de rallier les troupes, l'occupant de la Maison Blanche s'est à nouveau retrouvé dans une violente altercation à distance avec le sénateur républicain du Tennessee, Bob Corker.

Depuis quelques semaines, le président de la commission des Affaires étrangères ne mâche pas ses mots contre le dirigeant, qu'il compare à un enfant dépassé par les responsabilités.

"Poids-plume" et "incompétent", a tweeté M. Trump mardi. "Mêmes contre-vérités d'un président pas digne de confiance", a répondu Bob Corker sur le réseau social.

"Le président a de grandes difficultés avec la vérité, sur de nombreux sujets", a poursuivi l'élu longuement sur CNN. "Quand son mandat sera terminé, l'avilissement de notre pays, les contre-vérités permanentes, les insultes (...) c'est ce qui restera et c'est regrettable".

Avec AFP

XS
SM
MD
LG