Avec ce deuxième livre, Leïla Slimani rejoint les rares femmes figurant au palmarès du Goncourt. Au cours de ces 20 dernières années, le prix n'avait récompensé que quatre lauréates.
L'écrivaine raconte dans ce roman l'assassinat de deux jeunes enfants par leur nourrice. L'ouvrage, qui se dévore comme un thriller, est aussi un livre implacable sur les rapports de domination et la misère sociale.
Le prix Renaudot, lui, a été attribué à la romancière et dramaturge française Yasmina Reza, 57 ans, pour "Babylone", l'histoire d'un homme qui étrangle sa femme sur un malentendu.
Le Goncourt demeure une aubaine pour les éditeurs. En moyenne un livre primé s'écoule à plus de 345.000 exemplaires. L'an dernier, il avait récompensé "Boussole" de Mathias Enard (Editions Actes Sud), un ouvrage exigeant sur les liens entre l'Orient et l'Occident.
Avec AFP