Le député, lui-même placé sous protection policière et qui a requis l'anonymat, a déclaré que cette mesure, entrée en vigueur samedi, intervenait après des "discussions de sécurité" avec la police fédérale.
La police n'a pas voulu commenter.
Le vote le 2 juin par la chambre basse du parlement, qualifiant de génocide le massacre des Arméniens en 1915, a provoqué la fureur de la Turquie.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé les 11 députés d'origine turque qui ont voté pour de soutenir le "terrorisme" du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes) et proposé de tester leur sang.
Le président du Bundestag allemand, Norbert Lammert, avait révélé pendant le vote que ces députés avaient reçu des menaces de mort.
Les Arméniens estiment qu'un million et demi des leurs ont été tués de manière systématique à la fin de l'Empire ottoman. Nombre d'historiens et plus de vingt pays, dont la France, l'Italie et la Russie, ont reconnu qu'il y avait eu un génocide.
La Turquie affirme pour sa part qu'il s'agissait d'une guerre civile, doublée d'une famine, dans laquelle 300.000 à 500.000 Arméniens et autant de Turcs ont trouvé la mort.
Avec AFP