"Il s'agit d'hommes accusés d'avoir appartenu au groupe Etat islamique (EI) et la plupart ont été arrêtés dans les camps de déplacés ou dans des villes du Kurdistan où ils se cachaient", a expliqué Dindar Zebari, responsable des relations internationales du gouvernement régional du Kurdistan.
Il a précisé que 853 d'entre eux avaient été remis aux autorités fédérales de Bagdad et a assuré qu'Erbil était "prêt à coopérer avec Bagdad pour en remettre 300 autres, en majorité des Irakiens".
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Au total, selon les chercheurs, près de 20.000 hommes et femmes suspectés d'appartenir à l'EI, ainsi que leurs enfants, ont été arrêtés lors de l'offensive pour bouter hors de l'Irak les jihadistes, qui s'étaient emparés en 2014 du tiers du pays.
Avec AFP