Un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a fustigé une tournée de "va-t-en-guerre en vue d'une confrontation pour priver la République populaire démocratique de Corée de sa dissuasion nucléaire défensive", a rapporté l'agence officielle KCNA.
Ces commentaires sont les premiers venant de Corée du Nord depuis le début de la longue tournée de M. Trump, qui l'a déjà conduit au Japon, en Corée du Sud et en Chine, où le dossier nord-coréen a à chaque fois figuré au premier plan.
M. Trump, qui paticipe au sommet Asie-Pacifique de Danang, au Vietnam, doit encore aller à Hanoï samedi puis se rendre aux Philippines, dernière étape de son voyage.
Dans un discours musclé devant l'Assemblée nationale sud-coréenne, il a appelé mercredi le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un à ne pas sous-estimer la détermination de l'Amérique et à renoncer à son programme nucléaire, avant de dénoncer une "dictature cruelle".
Mais le chef de la Maison Blanche s'est parfois montré plus conciliant en évoquant des "progrès" et de possibles négociations.
Dans sa déclaration de samedi, Pyongyang affirme que les avertissements du président américain "ne pourront jamais nous faire peur ni arrêter nos avancées", mais au contraire "nous poussent à accélérer les efforts pour réaliser la grande cause consistant à parachever une force nucléaire nationale".
Avec AFP