Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Quatre soldats israéliens tués dans une attaque au camion à Jérusalem


Des policiers enquêtent sur l'attaque à Jérusalem, le 8 janvier 2017.
Des policiers enquêtent sur l'attaque à Jérusalem, le 8 janvier 2017.

Quatre soldats israéliens ont été tués dimanche lorsqu'un camion a percuté leur groupe à Jérusalem, la dernière attaque en date et l'une des plus meurtrières depuis le début d'une vague de violence à l'automne 2015.

Le chauffeur du camion, un Palestinien, a également été tué tandis que 15 soldats ont été blessés, dont un grièvement, ont indiqué les secours.

Les soldats tués sont trois jeunes femmes et un homme âgés d'une vingtaine d'années, selon la même source.

L'attaque a été menée en début d'après-midi le long d'une promenade populaire qui offre une vue d'ensemble sur la Vieille ville de Jérusalem.

Un groupe de soldats israéliens descendaient d'un bus pour y effectuer une visite lorsque le conducteur du camion "a foncé sur eux", a précisé un porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld.

Le camion de transport de marchandises a terminé sa course sur l'herbe, à proximité du bus. Des impacts de balles étaient visibles sur son pare-brise.

L'auteur de l'attaque de Jérusalem est un sympathisant de l'EI

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré dimanche que l'auteur de l'attaque qui a coûté la vie à quatre soldats israéliens à Jérusalem était un sympathisant de l'organisation Etat islamique (EI).

"Nous connaissons l'identité de l'assaillant qui, selon toutes les indications, soutient l'Etat islamique", a déclaré M. Netanyahu selon ses services.

M. Netanyahu a placé l'attaque de dimanche dans un contexte international.

"Nous savons que les attentats se succèdent, de la France à Berlin et maintenant à Jérusalem, et il est probable qu'il y ait un lien entre eux", a-t-il dit.

Vague d'attaques

Une série d'attaques au couteau, à l'arme à feu ou à la voiture-bélier, a commencé à l'automne 2015 en Cisjordanie, à Jérusalem et en Israël. Elle s'était poursuivie avec une intensité moindre ces derniers mois.

Cette vague de violences a désormais coûté la vie à 247 Palestiniens, 40 Israéliens, deux Américains, un Jordanien, un Érythréen et un Soudanais depuis le 1er octobre 2015, selon un décompte de l'AFP.

La plupart des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés d'attaques anti-israéliennes, souvent commises à l'arme blanche par des jeunes gens isolés.

Le drame de dimanche intervient cinq jours après la condamnation, très médiatisée, d'un jeune soldat israélien accusé d'avoir achevé un assaillant palestinien blessé.

Le sergent franco-israélien Elor Azaria, 20 ans, a été reconnu coupable d'homicide volontaire par un tribunal militaire israélien. Les juges devraient prendre plusieurs semaines avant de prononcer leur peine contre le sergent qui encourt 20 ans de prison.

Sept personnes ont été arrêtées en étant accusées d'avoir porté atteinte à l'ordre public en organisant samedi une manifestation de soutien à Elor Azaria, "non autorisée" selon la police, devant le domicile du président israélien Reuven Rivlin à Jérusalem.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG