Dans un communiqué publié vendredi soir sur sa page Facebook, le ministère affirme que la police avait agi sur la foi de renseignements selon lesquels "le chef d'une cellule terroriste adepte de la pensée takfirie (...) envisageait de commettre une grosse attaque prochainement" dans le secteur de Mansouriya, dans le gouvernorat de Gizeh, au sud du Caire.
Le terme "takfiri" (littéralement, ceux qui accusent d'autres musulmans d'apostasie) est en général utilisé pour désigner les groupes jihadistes ou islamistes radicaux.
Selon le texte, la police préparait une descente dans les locaux où cette cellule se réunissait quand ses membres ont ouvert le feu sur les forces de sécurité qui s'approchaient, "ce qui a poussé les forces de sécurité à riposter" aux tirs, "causant la mort du chef terroriste et de trois membres de cette cellule".
Le ministère a identifié le chef comme étant Sameh Mohammad Farhate Abdelmagid, 30 ans, mais n'a donné aucune précision sur les trois autres personnes tuées et n'a lié le groupuscule à aucune organisation.
Il a néanmoins dit avoir découvert "des armes, des munitions et une voiture" appartenant au groupe sur les lieux de l'accrochage.
Plusieurs attaques jihadistes, notamment revendiquées par le groupe Etat islamique (EI), implanté dans le Sinaï, ont récemment secoué l'Egypte, dont un attentat contre une église dans le centre du Caire qui a fait 26 morts en décembre.
La police a régulièrement fait état ces derniers mois d'opérations visant des groupuscules armés.
Avec AFP