En juin, la préfecture s'était dite prête à réexaminer le dossier de Mohamed Aymen Latrous, après la régularisation express d'un jeune Malien pour un "acte héroïque", et un article dans Le Parisien sur ce premier héros resté dans l'ombre.
Le jeune Malien, Mamoudou Gassama, avait été reçu à l'Élysée (la présidence) et rapidement régularisé après avoir sauvé un enfant en escaladant la façade d'un immeuble fin mai à Paris.
Filmé, l'exploit de ce Malien de 22 ans avait été vu des millions de fois sur les réseaux sociaux, lui valant le surnom de "Spiderman".
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A l'inverse, aucune image de l'acte de bravoure de Mohamed Aymen Latrous n'avait été enregistrée. Avec deux amis, il avait sauvé deux enfants des flammes en avril 2015.
La mairie, qui l'avait distingué, avait appuyé sa demande de régularisation.
Sans effet. Il faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis le 30 janvier 2018.
Il s'est vu remettre lundi un titre d'un an, renouvelable, l'autorisant à séjourner et travailler en France, a précisé la préfecture du Val-d'Oise, en région parisienne.
Son avocate, Philippine Parastatis, avait regretté qu'"il faille" une médiatisation "pour qu'il y ait une solution".
Elle rejoignait ainsi la critique que des associations d'aide aux migrants avaient adressée à l'exécutif après la régularisation de Mamoudou Gassama.
Un geste régalien qui, selon elles, permettait de faire oublier le tour de vis de l'exécutif sur l'immigration.
Avec AFP
