Le ministère a indiqué avoir "reçu une alerte de fièvre hémorragique à Kisangani", le chef-lieu de la province de la Tshopo dans le nord-est du pays.
"Il s’agit de trois jeunes filles d’une même famille revenant de vacances de Mambasa, une ville voisine à la zone de santé de Mandima où neuf cas confirmés d’Ebola ont été enregistrés", précise le ministère dans son bulletin de lundi sur la "situation épidémiologique" de la maladie à virus Ebola.
"Les trois échantillons ont été prélevés et envoyés au laboratoire de Beni pour analyse. Les résultats sont négatifs", indique le ministère.
Dimanche, une fille âgée de 15 ans présentant des symptômes de la maladie à virus Ebola est décédée à Kisangani, quatrième grande ville congolaise en nombre d'habitants.
L'inquiétude est montée d'un cran après l'annonce de ce décès, faisant craindre la propagation de l'épidémie qui a déjà fait 91 morts dans le Nord-Kivu et l'Ituri vers une nouvelle province.
Cette dixième épidémie d'Ebola sur le sol congolais a été déclarée le 1er août à Mangina dans la province du Nord-Kivu. D'autres cas ont ensuite été enregistrés à Mandima, dans la province voisine de l'Ituri, où le ministère de la Santé a déjà enregistré trois décès.
"Au total, 132 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont 101 confirmés et 31 probables" et 36 personnes sont guéries de la maladie, selon le ministère.
Le ministre de la Santé avait estimé samedi que l'évolution d'Ebola était maîtrisée dans son "épicentre", cinq semaines après la déclaration de l'épidémie.
La précédente épidémie d'Ebola dont la fin a été décrétée le 24 juillet avait fait 33 morts dans la province de l’Équateur (Nord-ouest).
Avec AFP