Le Mali compte tenir le chronogramme de la Transition: c’est l’engagement réitéré par la délégation de Bamako à Lomé. Ainsi la présidentielle est maintenue pour se tenir dans un an, c'est-à-dire en mars 2022.
Pour l’instant, la question de qui sera candidat n’est pas encore à l’ordre du jour, a indiqué, à la fin de la réunion, Zeyni Moulaye, le ministre malien des affaires étrangères.
Trois priorités ont été mises sur la table de discussion, a-t-il souligné. Il était question d’abord de créer des conditions de paix, de sécurité et de stabilité, ensuite de l’organisation de la prochaine présidentielle et enfin des réformes.
Le chef de l'État togolais, Faure Gnassingbé, qui a présidé cette 2ème réunion, a encouragé les responsables de la transition malienne à se concentrer davantage sur les défis institutionnels et socio-politiques toujours en latence.
A Lomé, le plan d’action du gouvernement malien, structuré en 6 axes, a été présenté aux partenaires techniques et financiers.
La troisième réunion du Groupe de soutien à la transition au Mali est prévue pour le mois de juin à Bamako.