La France et l'Union africaine ont décidé de déployer plus de troupes en République centrafricaine pour mettre un terme à l'escalade de la violence qui a fait pas moins de 400 morts en trois jours.
Les troupes françaises ont commencé à patrouiller les rues de Bangui dimanche, après les récents affrontements meurtriers à caractère religieux. Le président français François Hollande a déclaré que les forces de son pays ont reçu l'ordre de désarmer tous les groupes armés dans la capitale centrafricaine, où des centaines de cadavres abandonnés ont été recueillis depuis jeudi par les humanitaires. Mais même après le déploiement des soldats français, il y a encore des craintes, comme exprimées par certains habitants de Bangui.
La République centrafricaine est plongée dans le chaos, exacerbé par les violences entre chrétiens et musulmans, depuis le renversement en mars dernier du président François Bozizé par la Séléka - coalition majoritairement musulmane, par la suite dissoute par Michel Djotodia, l’homme qu’elle a porté au pouvoir.
La Séléka dissoute sur le papier mais pas en réalité. Le gouvernement intérimaire du président Djotodia est perçu comme étant faible, accusé de n’avoir pas pu contrôler les ex-rebelles Séléka, pourtant pointés du doigt pour de nombreuses exactions.
Toutefois, lors d'une conférence de presse dimanche 8 décembre 2013, le Président centrafricain a affirmé que les combattants qui lui sont fidèles regagneraient les casernes et laisseraient les troupes françaises patrouiller dans Bangui. Il a aussi reconnu les difficultés à contrôler les anciens rebelles de l'alliance Séléka.
«Il y a des allégations selon lesquelles je ne peux pas contrôler mes hommes. Je connais ceux qui sont avec moi. Ceux qui ne le sont pas, comment puis-je les contrôler ? Je ne suis pas Dieu, j'espère. Je suis un homme comme vous. Ce pays est grand - 623 mille kilomètres carrés », a déclaré le président de la transition.
Il a précisé que la France était à Bangui pour soutenir le processus de transition du pays, et ce, jusqu’aux nouvelles élections prévues pour 2015.
«La France est claire à ce sujet. Elle ne vient pas ici pour remplacer qui que ce soit, quoi ce soit. La France ne vient pas ici pour perturber la transition. Elle vient ici pour soutenir ce processus qui a été mis en place afin que, dans un court laps de temps à partir de maintenant, l'ordre constitutionnel soit rétabli en République centrafricaine », a renchéri M. Djotodia.
Egalement sur le banc des accusés : les anti-Balaka, les milices d'autodéfense à dominante chrétienne, qui auraient contribué à la recrudescence de la violence dans le pays.
Le contingent français qui a atteint 1.600 soldats aura notamment pour mission prioritaire de mettre fin aux massacres, selon le chef de l’Etat français. François Hollande a aussi précisé que les troupes de son pays demeureraient en Centrafrique "aussi longtemps que nécessaire pour cette mission".
Les troupes françaises ont commencé à patrouiller les rues de Bangui dimanche, après les récents affrontements meurtriers à caractère religieux. Le président français François Hollande a déclaré que les forces de son pays ont reçu l'ordre de désarmer tous les groupes armés dans la capitale centrafricaine, où des centaines de cadavres abandonnés ont été recueillis depuis jeudi par les humanitaires. Mais même après le déploiement des soldats français, il y a encore des craintes, comme exprimées par certains habitants de Bangui.
La République centrafricaine est plongée dans le chaos, exacerbé par les violences entre chrétiens et musulmans, depuis le renversement en mars dernier du président François Bozizé par la Séléka - coalition majoritairement musulmane, par la suite dissoute par Michel Djotodia, l’homme qu’elle a porté au pouvoir.
La Séléka dissoute sur le papier mais pas en réalité. Le gouvernement intérimaire du président Djotodia est perçu comme étant faible, accusé de n’avoir pas pu contrôler les ex-rebelles Séléka, pourtant pointés du doigt pour de nombreuses exactions.
Toutefois, lors d'une conférence de presse dimanche 8 décembre 2013, le Président centrafricain a affirmé que les combattants qui lui sont fidèles regagneraient les casernes et laisseraient les troupes françaises patrouiller dans Bangui. Il a aussi reconnu les difficultés à contrôler les anciens rebelles de l'alliance Séléka.
«Il y a des allégations selon lesquelles je ne peux pas contrôler mes hommes. Je connais ceux qui sont avec moi. Ceux qui ne le sont pas, comment puis-je les contrôler ? Je ne suis pas Dieu, j'espère. Je suis un homme comme vous. Ce pays est grand - 623 mille kilomètres carrés », a déclaré le président de la transition.
Il a précisé que la France était à Bangui pour soutenir le processus de transition du pays, et ce, jusqu’aux nouvelles élections prévues pour 2015.
«La France est claire à ce sujet. Elle ne vient pas ici pour remplacer qui que ce soit, quoi ce soit. La France ne vient pas ici pour perturber la transition. Elle vient ici pour soutenir ce processus qui a été mis en place afin que, dans un court laps de temps à partir de maintenant, l'ordre constitutionnel soit rétabli en République centrafricaine », a renchéri M. Djotodia.
Egalement sur le banc des accusés : les anti-Balaka, les milices d'autodéfense à dominante chrétienne, qui auraient contribué à la recrudescence de la violence dans le pays.
Le contingent français qui a atteint 1.600 soldats aura notamment pour mission prioritaire de mettre fin aux massacres, selon le chef de l’Etat français. François Hollande a aussi précisé que les troupes de son pays demeureraient en Centrafrique "aussi longtemps que nécessaire pour cette mission".