La multinationale britannique Soco International va cesser « toute opération pétrolière » dans le parc des Virunga en République démocratique du Congo (RDC).
L’accord a été annoncé par le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans un communiqué publié mercredi.
En octobre 2013, le WWF avait déposé une plainte contre Soco concernant des violations présumées des droits humains et des protections environnementales liées aux activités de l’entreprise dans le parc des Virunga. Une médiation s’en est ensuivie. Dans une interview avec la Voix de l'Amérique (VOA), Pierrette Rey, une porte-parole du WWF, s’est félicitée de l’accord à l’amiable intervenu entre les parties, évoquant le « soulagement » de l'ONG de protection de la nature.
Le parc des Virunga s'étend au Nord-Kivu sur près de 800.000 hectares à la frontière avec l'Ouganda et le Rwanda. S'il craignait pour la diversité écologique exceptionnelle du parc - connu pour ses gorilles de montagne et ses okapis - le WWF redoutait également la prospection sismique par Soco dans le lac Edward. « Plus de 50.000 familles sont dépendantes du lac Edward pour leur survie », a rappelé Mme Rey. Qu'il s'agisse d'emplois, d'apport en eau douce, ou des poissons. La crainte était que les forages de pétrole puissent contamminer le lac.
L'exploitation des ressources du Parc des Virunga a suscité de nombreuses convoitises des milices de l'est de la RDC. En près de vingt ans, plus de 140 gardes du parc ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions, rappelle l’Agence France Presse (AFP).
Le 15 avril, Emmanuel de Mérode, directeur du parc, a été grièvement blessé par balle lors d'une attaque menée par des hommes armés non identifiés au Nord-Kivu.
L’accord a été annoncé par le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans un communiqué publié mercredi.
En octobre 2013, le WWF avait déposé une plainte contre Soco concernant des violations présumées des droits humains et des protections environnementales liées aux activités de l’entreprise dans le parc des Virunga. Une médiation s’en est ensuivie. Dans une interview avec la Voix de l'Amérique (VOA), Pierrette Rey, une porte-parole du WWF, s’est félicitée de l’accord à l’amiable intervenu entre les parties, évoquant le « soulagement » de l'ONG de protection de la nature.
Le parc des Virunga s'étend au Nord-Kivu sur près de 800.000 hectares à la frontière avec l'Ouganda et le Rwanda. S'il craignait pour la diversité écologique exceptionnelle du parc - connu pour ses gorilles de montagne et ses okapis - le WWF redoutait également la prospection sismique par Soco dans le lac Edward. « Plus de 50.000 familles sont dépendantes du lac Edward pour leur survie », a rappelé Mme Rey. Qu'il s'agisse d'emplois, d'apport en eau douce, ou des poissons. La crainte était que les forages de pétrole puissent contamminer le lac.
L'exploitation des ressources du Parc des Virunga a suscité de nombreuses convoitises des milices de l'est de la RDC. En près de vingt ans, plus de 140 gardes du parc ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions, rappelle l’Agence France Presse (AFP).
Le 15 avril, Emmanuel de Mérode, directeur du parc, a été grièvement blessé par balle lors d'une attaque menée par des hommes armés non identifiés au Nord-Kivu.