Des élections législatives, provinciales et municipales sont prévues le même jour que la présidentielle, à laquelle le chef de l'Etat sortant, Félix Tshisekedi, est candidat à un second mandat de cinq ans.
Au cours d'une conférence de presse, Mino Bopomi, le chef de cette nouvelle mission électorale citoyenne baptisée "Kapita", a précisé qu'au moins 1.300 observateurs seraient déployés pour surveiller 19.000 bureaux de vote à travers le pays. Ce nombre représente 26% du nombre total de bureaux. L'objectif est d'avoir un "décompte parallèle" le jour du scrutin, a-t-il expliqué, en raison des craintes de fraude.
Selon lui, de nombreux problèmes dans le processus électoral sont susceptibles de "favoriser la fraude". Cela va, entre autres, des noms dupliqués sur les listes électorales jusqu'aux électeurs obligés de payer pour s'inscrire sur ces listes, a-t-il dit. Le jour des élections, les bénévoles de Kapita prendront des photos des résultats affichés dans les bureaux de vote et les centraliseront dans une application.
Maud-Salomé Ekila, une autre organisatrice de Kapita, a souligné que cette initiative serait autofinancée, les observateurs citoyens n'ayant besoin que d'un téléphone pour prendre des photos des résultats. "Peu importe les obstacles, on a décidé d'être tous ensemble pour surveiller ces élections", a-t-elle déclaré.
Félix Tshisekedi, 60 ans, est arrivé au pouvoir en janvier 2019 après des élections que de nombreux observateurs, dont des représentants de l'Eglise catholique, avaient jugées inéquitables.
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