Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles
RDC

L'alerte américaine qualifiée de "psychose inutile" à Kinshasa


Un chauffeur militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) devant des camions militaires alignés le long du boulevard principal le 29 octobre 2018 à Kinshasa.
Un chauffeur militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) devant des camions militaires alignés le long du boulevard principal le 29 octobre 2018 à Kinshasa.

Dans un communiqué samedi, l'ambassade américaine à Kinshasa avait dit avoir reçu des informations sur une "possible menace terroriste" visant "les installations du gouvernement américain à Kinshasa", l'obligeant à fermer lundi ses services au public.

Le gouvernement de la République démocratique du Congo a qualifié lundi de "psychose inutile" une alerte de l'ambassade des États-Unis sur "une possible menace terroriste" visant des installations américaines à Kinshasa, à l'approche des élections du 23 décembre.

"Il faut se méfier des informations provenant des gens qui veulent imposer aux Congolais une psychose inutile et l'incertitude à quelques jours des élections" a déclaré à l'AFP le ministre des Médias, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement.

"Cette représentation diplomatique ne nous a pas informés de cette possible menace terroriste visant ses installations" en RDC "pour permettre au gouvernement de trouver, ensemble avec eux, des solutions pour les sécuriser", a-t-il ajouté.

"La tenue de trois scrutins le 23 décembre 2018 étant désormais une certitude, ceux qui n'ont aucun contrôle du processus électoral en RDC tentent de distraire les Congolais", a ajouté M. Mende, également porte-parole du candidat du pouvoir à la succession du président Joseph Kabila, Emmanuel Ramazani Shadary.

Dans un communiqué samedi, l'ambassade américaine à Kinshasa avait dit avoir reçu des informations sur une "possible menace terroriste" visant "les installations du gouvernement américain à Kinshasa", l'obligeant à fermer lundi ses services au public.

Les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales du mois prochain doivent désigner le successeur du président Kabila, qui ne pouvait plus se représenter après 18 ans au pouvoir.

La campagne électorale a démarré jeudi dernier et prendra fin le 21 décembre.

XS
SM
MD
LG