Des élections apaisées dans le pays face à un climat politique tendu depuis le début de l'année est le but poursuivi, a expliqué Martin Kobler.
Le numéro 1 de la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) a cependant reconnu que le consentement des parties à son offre était un préalable. "Pour danser, il faut être à deux", a-t-il affirmé.
Une partie de l’opposition se tient à l’écart de ces consultations, accusant le président Joseph Kabila de multiplier des stratagèmes pour se maintenir au pouvoir. Si la Constitution est respectée, M. Kabila ne devrait pas se représenter à l’élection présidentielle de 2016, car les mandats présidentiels sont limités à deux en RDC.
La médiation qu’il propose se fera, selon M. Kobler, dans le cadre proposé par la communauté internationale à travers la résolution 2211 du Conseil de sécurité de l'ONU et à condition que la Constitution congolaise soit respectée.
La résolution 2211, adoptée en mars, autorise la Monusco à promouvoir un dialogue politique en RDC afin d'ouvrir la voie à la tenue d'élections libres, transparentes et crédibles.
Au moins 41 personnes ont été tuées au cours des manifestations contre la révision de la loi électorale qui pouvait permettre de retarder l’élection présidentielle.
Le pays est plongé dans une crise politique depuis la réélection de M. Kabila en 2011 à l'issue d'élections marquées, selon l'opposition, par des fraudes massives.