"Voyant que le jeu était fait et que l'histoire se répétait, comme lors de la désignation de notre frère (l'abbé) Malu-Malu", l'Église catholique "s'est retirée" des pourparlers, indique l'abbé Léonard Santedi, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
"L'Église catholique n'a pas voulu participer à cette parodie de désignation", soutient-il.
Selon Cheik Ali Mwinyi, chef de la communauté musulmane de RDC, la désignation de Corneille Nangaa s’est faite "par consensus" de différentes religions.
L’annonce de la démission de l’abbé Malu-Malu faite par la présidence de la République, demandait aux différentes religions de désigner un remplaçant à la tête de la Céni.
M. Nangaa occupe actuellement le poste de secrétaire exécutif national adjoint de la Céni où il y travaille depuis 2005.
L'abbé Malu-Malu a démissionné pour des raisons de santé. Il était crédité d'avoir organisé, en 2006, les premières élections libres tenues en RDC depuis l'indépendance de 1960.
Avec AFP