José Maria Aranaz, directeur du BCNUDH à Kinshasa a déclaré jeudi à la presse qu’il fallait faire tous les efforts pour faire la lumière sur la fosse commune.
"On a recommandé de faire l'exhumation mais c'est aux autorités de prendre toutes les mesures qui rassurent la population pour combattre les rumeurs", a précisé M. Aranaz.
Le gouvernement a, la semaine dernière, affirmé que plus de 300 de 421 corps contenus dans la fosse étaient des mort-nés et fœtus ramassés dans des ruisseaux ou abandonnés dans des hôpitaux. Et le reste est constitué d’indigents et personnes non identifiés souvent abandonnés dans des morgues.
Les autorités congolaises ont affirmé que des enterrements de ce genre se faisaient régulièrement dans la ville de Kinshasa où au moins personnes meurent chaque jour.
Des investigations ont été lancées et le porte-parole du gouvernement a indiqué que les corps ne seront pas exhumés mais a appelé les organisations intéressées à joindre la commission d’enquête.
Les ONG et la communauté internationale exigent plutôt une commission d’enquête indépendante et crédible.