M. Torres a discuté de la question jeudi avec la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et certains membres du gouvernement.
"Le conseil de sécurité nous a demandé de conditionner [notre] appui logistique et technique [aux élections] à certains points", a-t-il déclaré après la réunion.
"Il est important pour les Nations unies qu'il y ait pendant la période pré-électorale, électorale, et même après élection un espace politique adéquat, que les droits de l'Homme soient protégés et promus, que le processus, en soi, soit crédible", a ajouté M. Torres.
Lors d'une rencontre avec M. Kabila, jeudi, les représentants de l'Union européenne et des Nations unies ont indiqué que l'ONU et l'UE comptaient limiter leur soutien, sous conditions, à la présidentielle et aux législatives de 2016.
Le président Joseph Kabila a entamé début juin des consultations avec les composantes de la classe politique congolaise en vue d’un dialogue destiné à désamorcer une crise qui entoure les élections dans le pays.
L’opposition dont une partie boycotte ces consultations et une partie de la majorité suspectent M. Kabila de vouloir briguer un troisième mandat alors que la Constitution le lui interdit.