Selon le porte-parole de l'ONU, la Monusco (mission de l'ONU en RDC) a conclu après enquête que ces accusations "ne sont pas exactes".
"La cible était des combattants armés et l'opération a été conduite en conformité avec le mandat et les règles d'engagement" de la Monusco, a précisé Stéphane Dujarric.
Une équipe composée de Casques bleus de la Monusco et de responsables locaux s'est rendue mercredi sur le terrain et "a conclu qu'un combattant avait été tué", a-t-il ajouté.
L'équipe a aussi recueilli des armes abandonnées sur place et a visité l'hôpital à Pinga, dans la zone où s'est déroulée l'opération.
Le gouverneur de la province du Nord-Kivu (est de la RDC), a accusé jeudi les Nations unies d'être responsables de la mort de cinq civils qui auraient été tués lundi lors d'une attaque héliportée de Casques bleus contre des rebelles.
Avec AFP