En République démocratique du Congo (RDC), les Nations unies (Onu) ont donné mardi 48 heures aux miliciens présents à Goma et dans ses environs pour soit désarmer, soit quitter la ville, sous peine d’être neutralisés de force. Depuis la mi-mai, le M23 a multiplié ses attaques contre des positions de l’armée congolaise dans une apparente tentative d’avancer sur Goma et Saké. Au cours de ces attaques, la milice a fait usage de ses armes, y compris d’armes lourdes, contre des civils aussi bien que des installations des Nations Unies.
Dans un communiqué publié le mardi, la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo ( Monusco ), a dit considérer toute personne ne faisant pas partie des forces de sécurité nationales et portant une arme à feu à Goma et, dans les localités situées au Nord de la ville, comme une menace imminente pour les civils.
À compter du mardi 30 juillet à 16 heures, heure de Goma, ajoute la mission onusienne, les détenteurs d’armes à feu dans cette région disposent d’un délai de 48 heures pour rendre leurs armes dans une base de la Monusco et rejoindre le processus de désarmement et de démobilisation.
« Dépassé le jeudi 1er août à 16 heures, lesdites personnes seront considérées comme une menace imminente de violence physique à la population civile, et la Monusco prendra toutes les mesures nécessaires, y compris l’usage de la force, pour les désarmer conformément au mandat et aux règles d’engagement de la Mission », ajoute le communiqué.
Depuis la mi-mai, relève la Monusco, la région a connu des attaques répétées du M23 contre les positions des Forces armées de la RDC (FARDC), apparemment dans le but d'avancer sur Goma et Saké. Compte-tenu du risque élevé pour la population civile, la Monusco va aider les FARDC à établir une zone de sécurité à Goma et dans ses banlieues nord. L’opération inclura pour la première fois, des éléments de la Brigade d’intervention de la Monusco qui œuvreront conjointement avec la Brigade du Nord-Kivu de la mission.
Tout en appelant les parties au conflit à trouver une solution politique à la crise, le chef par intérim de la Monusco, Moustapha Soumaré, a insisté sur le fait que la mission fera tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les civils contre la menace posée par tout groupe armé.
De son côté, le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a signalé une hausse de la violence sexuelle au Nord-Kivu, depuis le début de l’année. Selon le HCR, cette augmentation a coïncidé avec la résurgence des combats dans l'Est de la RDC.
Dans un communiqué publié le mardi, la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo ( Monusco ), a dit considérer toute personne ne faisant pas partie des forces de sécurité nationales et portant une arme à feu à Goma et, dans les localités situées au Nord de la ville, comme une menace imminente pour les civils.
À compter du mardi 30 juillet à 16 heures, heure de Goma, ajoute la mission onusienne, les détenteurs d’armes à feu dans cette région disposent d’un délai de 48 heures pour rendre leurs armes dans une base de la Monusco et rejoindre le processus de désarmement et de démobilisation.
« Dépassé le jeudi 1er août à 16 heures, lesdites personnes seront considérées comme une menace imminente de violence physique à la population civile, et la Monusco prendra toutes les mesures nécessaires, y compris l’usage de la force, pour les désarmer conformément au mandat et aux règles d’engagement de la Mission », ajoute le communiqué.
Depuis la mi-mai, relève la Monusco, la région a connu des attaques répétées du M23 contre les positions des Forces armées de la RDC (FARDC), apparemment dans le but d'avancer sur Goma et Saké. Compte-tenu du risque élevé pour la population civile, la Monusco va aider les FARDC à établir une zone de sécurité à Goma et dans ses banlieues nord. L’opération inclura pour la première fois, des éléments de la Brigade d’intervention de la Monusco qui œuvreront conjointement avec la Brigade du Nord-Kivu de la mission.
Tout en appelant les parties au conflit à trouver une solution politique à la crise, le chef par intérim de la Monusco, Moustapha Soumaré, a insisté sur le fait que la mission fera tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les civils contre la menace posée par tout groupe armé.
De son côté, le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a signalé une hausse de la violence sexuelle au Nord-Kivu, depuis le début de l’année. Selon le HCR, cette augmentation a coïncidé avec la résurgence des combats dans l'Est de la RDC.