"Les quatorze agents du Cederu… viennent de retrouver leur liberté, je viens de parler avec l'un d'eux au téléphone", a affirmé le directeur du Cederu (Centre de développement rural), Paul Muhasa, joint, comme Mme Burotwa, par téléphone de Goma, la capitale du Nord-Kivu.
Liberata Burotwa, adjointe à l'administrateur du territoire de Rutshuru, où s'est produit l'enlèvement, soutient également que les otages ont été libérés.
L’armée congolaise avait lancé une poursuite contre les assaillants dimanche après l’annonce de l'enlèvement de douze enquêteurs et deux chauffeurs du Cederu dans le Rutshuru, à environ 120 km au nord de Goma qui devraient rallier Goma mardi.
Le Nord-Kivu est déchiré depuis plus de vingt ans par des conflits armés alimentés par des différends ethniques et fonciers, la concurrence pour le contrôle des ressources minières de la région et des rivalités entre puissances régionales.
Une bonne partie du Rutshuru a été occupée et administrée par le Mouvement du 23 Mars (M23) entre mai 2012 et la chute de cette milice (dernier avatar des rébellions à dominante tutsi soutenues par le Rwanda dans l'est de la RDC) en novembre 2013.
Depuis plusieurs mois les habitants de la région dénoncent une montée de l'insécurité et du banditisme dans ce territoire, où agissent encore certains groupes armés, comme les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Avec AFP
