"Nous avons trouvé une casserole vide mais trouée, je dis bien trouée avec 512,2 milliards de déficit. Il nous faudra d'abord souder cette casserole trouvée avant de penser à y mettre quelque chose dedans", a soutenu M. Kangudia devant des journalistes.
Selon lui, il est "possible de financer certaines élections avec moins d'argent si les politiques s'entendent sur la séquence à financer".
Toutefois, Pierre Kangudia a tenu par la suite à préciser qu'il n'a jamais été question d'un report des élections :
Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, l’avait déjà déclaré dans une interview avec VOA Afrique en janvier 2017.
L’accord signé le 31 décembre pour résoudre la crise née de la non-tenue des élections prévoit la tenue des scrutins présidentiel, législatifs et locaux couplés en à la fin de 2017.
Les composantes politiques ont bataillé dur pour parvenir à ce compromis et la séquence électorale était l'un des points chauds des discussions.
Le mandat du président Joseph Kabila s’est terminé le 19 décembre sans élection pour le remplacer.
Le chef de l’Etat congolais, au pouvoir depuis 2001 et avec plus de deux mandats à son actif, ne peut plus se représenter car la Constitution le lui interdit.
L’accord du 31 décembre mais également un décret de la Cour constitutionnelle autorisent à M. Kabila de rester au pouvoir jusqu’à la nouvelle élection.
La mise en application de l’accord est bloquée par des négociations sur le gouvernement de la transition.
La mort du leader de l’opposition, Etienne Tshisekedi, le 1er février, retarde les discussions.