Les heurts mortels ont, selon des sources locales, éclaté dans la matinée à l'occasion d'une manifestation non autorisée d'ex-rebelles cantonnés dans la base militaire de Kamina, dans la province du Haut-Lomani, et de sa répression par l'armée.
"Il y a eu des morts", a indiqué à l'AFP une source requérant l'anonymat à l'hôpital militaire local, refusant de donner un nombre précis. Des inhumations nocturnes sont prévues au sein de la base, a ajouté cette source.
"Il y a eu des morts, c'est une certitude, mais personne ne sait exactement combien et on ne le saura peut-être jamais, très probablement une dizaine au minimum selon les informations disponibles", a déclaré à l'AFP un spécialiste des groupes armés congolais tenu à un devoir de réserve.
Selon une source militaire occidentale, "il y aurait une bonne vingtaine de morts parmi les rendus (les ex-rebelles, ndlr) selon des informations non encore totalement recoupées". Sollicitée par l'AFP à propos de ces affrontements, l'armée congolaise n'a pas donné suite.
Contacté par l'AFP, le gouverneur du Haut-Lomani, Célestin Mbuyu a reconnu un mort, "un lieutenant des forces armées de la RDC (...) tué à la machette par des démobilisés de la base militaire de Kamina (...) ayant cherché à envahir le centre de la ville pour piller".
Avec AFP