Le "Fonds vert" de l'ONU a annoncé vendredi 6 novembre le financement de huit premiers projets permettant à des pays du Sud de lutter contre le réchauffement, à trois semaines de l'ouverture de la conférence de Paris sur le climat.
Les pays en développement, engagés pour la première fois dans le futur accord sur le climat qui doit être conclu à Paris, attendent des pays riches un soutien financier afin de faire face aux conséquences du réchauffement, un point clé dans les négociations.
Le Fonds, réuni en Zambie, a approuvé vendredi le versement de 168 millions de dollars, "marquant la fin de sa phase de lancement et le début de l'allocation des finances climat aux pays en développement" par cette organisation, a-t-il indiqué dans un communiqué.
10 milliards de dollars jusqu'en 2018
Parmi ces projets figurent trois programmes en Afrique (Malawi, Sénégal, Afrique de l'Est), trois en Asie et dans le Pacifique (Bangladesh, Maldives, Fidji) et deux en Amérique latine (Pérou et un autre pour l'ensemble du continent).
"L'approbation de ces premiers projets est une étape importante", a souligné le coprésident du Fonds, Gabriel Quijandria Acosta.
Le "Fonds vert" est à ce stade abondé par les pays riches à hauteur de 10 milliards de dollars jusqu'en 2018.
A la conférence climat de Copenhague en 2009, les pays développés ont promis des versements annuels de 100 milliards de dollars à partir de 2020 pour financer les politiques climatiques des pays en développement. Le "Fonds vert" doit être un des canaux de ces versements.
AFP