"La France sera toujours la France, parce que la France ne cède jamais et parce que la France, elle porte toujours des idéaux, des valeurs, des principes qui font que nous sommes reconnus partout dans le monde", a déclaré le chef de l'Etat à l'occasion d'un discours à Rivesaltes (sud-ouest).
"Et c'est quand on s'abaisse qu'on ne se ressemble plus. Ca peut arriver à d'autres, outre-Atlantique", a poursuivi François Hollande, faisant allusion au candidat républicain, qu'il n'a pas cité nommément.
Lors d'une conférence de presse mercredi en Floride, M. Trump avait déclaré : "Ils ne vont pas m'aimer pour dire ça, mais regardez ce qui s'est passé à Nice". "Vous avez vu ce qui s'est passé hier avec le prêtre (...) La France n'est plus la France".
L'exécutif français avait déjà répliqué mercredi soir via un tweet du Premier ministre Manuel Valls: "#FranceisstillFrance and #Franceisstrong Mr. Trump" (La France est toujours la France et la France est forte, M. Trump).
Le Premier ministre français s'en était déjà pris au candidat républicain ces derniers mois. Il avait dénoncé cette semaine une "trumpisation" d'une partie de la droite française après les attentats, l'accusant d'emprunter le "discours de haine" du milliardaire.
Le 14 juillet, un Tunisien a foncé en poids lourd sur la foule rassemblée sur la Promenade des Anglais à Nice (sud-est) pour la fête nationale, faisant 84 morts et des centaines de blessés. Mardi, deux jeunes Français de 19 ans, se revendiquant des jihadistes de l'Etat islamique, ont attaqué une église dans le nord-ouest du pays et égorgé le prêtre.
Avec AFP