L'atelier de Bamako doit valider les textes réglementaires de la future force civile.
La rencontre sur les composantes police et gendarme du G5 Sahel, Moussa Ag Infahi, directeur général de la police nationale du Mali, explique que "la réunion sera portée sur la lutte contre le terrorisme n'est pas la négation des droits humains", notamment avec le respect des procédure judiciaire.
La commission défense sécurité du G5 Sahel lors de la réunion de novembre dernier à N'Djamena a donné quitus au Mali d'organiser un atelier sur la composante les composantes police et gendarme.
"Cette composante est importante si on veut combattre les terroristes et les criminels, on doit avoir un procès juste et équitable avec des preuves", souligne Jeffery Bawa, administrateur du programme Sahel à l'ONUDC.
Bamako doit permettre une validation des textes proposés, avant qu'ils ne soient envoyés au conseil de défense et de sécurité du G5 Sahel, qui aura lieu au mois de février prochain.
Pour Pierre Lapaque représentant régional de l'ONUDC base à Dakar, "il faut s'assurer que les gens qui ont commis des crimes et des délits vont passer du temps en prison, et pour cela il faut suivre une procédure".
La rencontre Bamako prend fin vendredi, devant permettre l'adoption des textes réglementaires de la force civile et déterminer le nombre de policiers et gendarmes par zone.
Kassim Traoré, correspondant à Bamako