Escalade de la violence en Syrie, surtout dans la ville de Homs qui aurait fait l’objet de bombardements intenses de l’armée.
Washington a annoncé la fermeture de son ambassade à Damas, tandis que Londres a rappelé son ambassadeur en Syrie pour consultations. Entre-temps, La Russie et la Chine sont sur la défensive, après leur double veto au Conseil de Sécurité de l’ONU contre une résolution sur la Syrie soutenue par la Ligue arabe et les puissances occidentales.
Après une rencontre lundi à Moscou avec son homologue de Bahreïn, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, a minimisé les critiques du veto sino-russe à l’ONU.
Les Chinois ont, pour leur part, expliqué leur veto en disant qu’ils voulaient éviter une escalade de la violence en Syrie. Néanmoins, lundi encore les bombardements continuaient et des dizaines de morts ont été enregistrés, selon l’opposition et la société civile syriennes.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Weimin, a défendu le vote du 4 février, dans un point de presse, en disant que la Chine a opposé son veto à la résolution, "parce qu’elle a senti que les partisans de ce document agissaient pendant que persistaient de sérieuses divisions entre les parties". Ce genre de pratiques, selon la Chine, ne contribuera ni à l’unité du Conseil de Sécurité ni à une solution en Syrie.
Liu Weimin dit n’avoir aucune information quant à une visite prochaine à Damas de dirigeants chinois. Mais le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov est attendu en Syrie ce mardi 7 février.