Horst Koehler a rencontré les membres du Conseil à huis clos pour l'informer de ses discussions avec des représentants du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Front Polisario, qui lutte pour l'indépendance du Sahara occidental.
Les membres du Conseil ont exprimé "leur entier soutien", aux efforts de l'ancien président allemand pour "relancer le processus de négociations grâce à une dynamique et un esprit nouveau", a indiqué le président du Conseil, l'ambassadeur néerlandais, Karel van Oosterom.
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Aucune date n'a été annoncée pour reprendre des pourparlers formels les derniers en date --sous l'égide de l'ONU-- remontant à 2012.
Vaste étendue désertique de 266.000 km2, avec 1.100 km de côte atlantique au nord de la Mauritanie, le Sahara occidental est le seul territoire du continent africain dont le statut post-colonial n'a pas été réglé: le Maroc en contrôle 80%, le Front Polisario 20%, séparés par un mur et une zone tampon contrôlée par les Casques bleus de l'ONU.
Le Conseil a souligné qu'il ne devait pas y avoir de changement du statut de la zone tampon près de Guerguerat, a indiqué M. Van Oosterom.
Le Maroc a accusé le Front Polisario d'incursions dans cette zone.
Le Front Polisario réclame un référendum d'autodétermination pouvant conduire à l'indépendance, mais le Maroc rejette toute autre solution que l'autonomie sous sa souveraineté.
Avec AFP