En toile de fond de cette décision, annoncée mardi, de nouvelles inquiétudes voient le jour aux Etats-Unis sur un risque d'ingérence russe dans les élections de mi-mandat, qui auront lieu dans moins de dix mois.
"Internet nous a apportés de nouveaux outils stupéfiants qui nous aident à travailler, à communiquer, à participer à notre économie, mais ces outils-là peuvent aussi être utilisés par des criminels, des terroristes, et des gouvernements ennemis", a estimé Jeff Sessions.
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Dans une note signée vendredi dernier mais rendue publique seulement mardi, Jeff Sessions demande à la "task force" d'étudier de près comment le réseau internet est utilisé pour diffuser des idéologies extrêmes et pour recruter des partisans, et comment des hackers s'y prennent pour dérober des informations aux entreprises, aux particuliers et aux gouvernements.
L'équipe ainsi mise en place devra remettre un rapport à Jeff Sessions à la fin juin, a précisé le département de la Justice.
Avec Reuters