La manifestation a perturbé la circulation pendant quelques minutes aux alentours du siège de l’association regroupant les rescapés de ces exactions et les proches des victimes décédées.
Les manifestants ont déclaré sur place à VOA Afrique qu’ils étaient surpris de la libération discrète de deux de leurs bourreaux pourtant condamnés à des travaux forcés.
Les manifestants ont également dénoncé la non-exécution de la décision de la cour criminelle de N'Djamena qui a condamné l'état tchadien le 25 mars 2015 à verser aux victimes 75 milliards CFA pour leur indemnisation, à ériger un monument sur le site d'Amral-Goze, à la sortie nord de N'Djamena en mémoire des victimes, et à transformer le siège de la célèbre DDS en Musée.
Reportage d’André Kodmadjingar, à N’Djamena pour VOA Afrique