Tout a commencé mardi, 13 décembre, lorsque que le Parlement a voté le départ de son président. Ainsi, sur les 550 membres qui composent le parlement, 280 se sont prononcés en faveur de la démission de Sharif Hassan Sheikh Adan.
Le lendemain, la tension est montée lors du vote visant à élire son remplaçant. Les partisans Sharif Hassan Sheikh Adan, crient leur mécontentement et une bagarre éclate. Les deux parties échangent alors des coups de poings.
Dans la mêlée, deux législateurs ont été légèrement blessés, raconte un témoin.
Les adversaires de Sharif Hassan Sheikh Adan lui reprochent de ne pas avoir inscrit d’importantes questions à l’ordre du jour, notamment le débat sur l’adoption d’une nouvelle Constitution et le futur politique du pays.
Arguant que la motion de censure n’a pas suivi la procédure, les partisans de Sharif Hassan Sheikh Adan estiment que ce dernier est toujours en poste.