Les forces irakiennes avaient repris à l'EI le contrôle des champs de Qayyarah et Najmah l'an passé, mais des colonnes de fumées toxiques ont continué de s'y échapper longtemps après le recul des jihadistes.
Ces derniers avaient mis le feu pour ralentir l'avancée des forces gouvernementales vers Qayyarah dans le cadre de leur offensive pour reprendre Mossoul, le dernier grand bastion de l'EI en Irak.
Le ministre du Pétrole Jabbar al-Luaibi a appelé "la compagnie pétrolière angolaise Sonangol à reprendre ses activités pour développer les champs de Qayyarah et Najmah".
Il a exprimé sa requête lors d'une réunion avec le directeur administratif de la compagnie, Edson dos Santos, selon le communiqué.
La majorité des puits incendiés par les jihadistes sont dorénavant sous contrôle, selon le texte, mais, d'après le porte-parole du ministère Assem Jihad, neuf sont toujours en feu.
La compagnie angolaise, qui avait signé en 2009 le contrat d'exploitation, s'était retirée d'Irak en février 2014 en raison de la détérioration de la situation politique.
Quelques mois plus tard, l'EI s'emparait de vastes pans du territoire au nord et à l'ouest de Bagdad. Il a depuis perdu du terrain face aux forces irakiennes qui ont lancé le 17 octobre une vaste offensive sur Mossoul.
Le gouvernement irakien, qui tire la majorité de ses revenus du pétrole, a été très affecté par la baisse des prix du brut, alors que le pays mène une guerre coûteuse contre l'EI.
Avec AFP