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Soudan du Sud: Washington et d'autres capitales appellent à mettre fin aux violences


Des Sud-Soudanais brandissent le drapeau national lors du premier match de football national du pays, le 10 juillet 2011, après la déclaration d'indépendance du pays, dans la capitale Juba.
Des Sud-Soudanais brandissent le drapeau national lors du premier match de football national du pays, le 10 juillet 2011, après la déclaration d'indépendance du pays, dans la capitale Juba.

Plus jeune pays du monde, le Soudan du Sud est en proie à des violences à caractère politico-ethnique et à une instabilité chronique depuis son indépendance du Soudan en 2011.

Etats-Unis, Royaume-Uni et Norvège (la "Troïka" qui a parrainé l'indépendance du Soudan du Sud en 2011), ainsi que l'Union européenne, ont exprimé vendredi leur "préoccupation profonde" face à l'escalade des violences dans ce pays et appelé "urgemment" les autorités de transition à y mettre fin, selon un communiqué conjoint.

"La Troïka et l'UE appellent urgemment les dirigeants de l'autorité de transition au Soudan du Sud d'agir maintenant pour faire cesser la violence et protéger les civils", affirment-ils dans ce texte qui dénonce des violences "effroyables" et le déplacement contraint de jusqu'à 50.000 personnes.

Les affrontements entre bandes armées et milices rivales dans l'Etat du Nil Supérieur, dans le nord-ouest du pays, ont notamment fait des dizaines de morts ces derniers mois et contraint des dizaines de milliers de personnes à fuir la région.

Mercredi, le Haut-Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, Volker Türk, a indiqué qu'au moins 166 personnes avaient été tuées et 237 autres blessées en quatre mois dans ces affrontements dans le nord-ouest du pays.

"Il apparaît clairement que les autorités de transition sud-soudanaises portent une part de responsabilité dans cette escalade des violences et ont la responsabilité principale d'y mettre fin", déclarent encore Troïka et UE en appelant au respect de l'accord de paix de 2018, largement inappliqué.

L'ONU et la communauté internationale accusent régulièrement les dirigeants sud-soudanais de maintenir un statu quo, d'attiser les violences, de réprimer les libertés politiques et de détourner les fonds publics dans ce pays parmi les plus pauvres au monde.

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