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Soupçons de corruption au Tchad : remise en liberté des suspects interpellés en Belgique


Le marché central de N'djamena partiellement incendié le 3 février 2008. AFP / Issouf Sanogo
Le marché central de N'djamena partiellement incendié le 3 février 2008. AFP / Issouf Sanogo

Les quatre personnes interpellées mercredi en Belgique dans une enquête pour corruption autour de la construction d'un méga-hôtel dans la capitale tchadienne N'Djamena ont toutes été remises en liberté, a indiqué jeudi le parquet fédéral belge.

"Le juge d'instruction a décidé, dans le stade actuel du dossier, de la libération sans inculpation des quatre personnes emmenées pour audition", a souligné le parquet dans un communiqué. Mercredi, ces investigations lancées au printemps à la fois en France et en Belgique, ciblant des cadres et dirigeants de CFE, une société belge de BTP, avaient donné lieu à dix perquisitions: quatre côté français, six côté belge.


Une seule interpellation en vue d'une audition avait eu lieu en France, débouchant sur une libération en fin de journée. Le dossier porte sur des soupçons de corruption dans le cadre de la construction il y a une dizaine d'années par CFE (filiale du groupe belge coté Ackermans van Haaren) du "Grand Hôtel" de N'Djamena, géré par la chaîne Radisson Blu.


Selon les enquêteurs, une créance découlant du contrat de construction serait encore due à CFE par les autorités tchadiennes. Dans un communiqué, la firme belge affirme avoir subi "une perte financière de plus de 50 millions d'euros". Elle évoque un contrat conclu en 2011 sur ce projet. L'hôtel avait été inauguré en 2017. "CFE coopère pleinement avec l'enquête", a aussi assuré l'entreprise.

Parmi les quatre personnes interpellées et entendues en Belgique figurait Luc Bertrand, président du conseil d'administration d'Ackermans van Haaren, selon une source proche de l'enquête.

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