Les Sud-Coréens ont marqué un but à chaque mi-temps, par Lee Jung-soo (7e) et Park Ji-sung (52e)
Il faut dire que Huh avait choisi d'aligner une équipe offensive, quasiment celle qui fut invaincue en qualifications dans la zone Asie, pour démarrer cette Coupe du monde. Le milieu de Manchester United Park Ji-sung portait le brassard de capitaine.
En face, Otto Rehhagel a déployé sans surprise son rideau défensif en comptant sur son buteur Fanis Gekas pour animer le tableau d'affichage, mais le schéma se révèlera un peu court.
Car les Sud-Coréens, par leur rapidité, révèlent la nervosité coupable de leurs adversaires jusqu'à l'ouverture du score après seulement sept minutes par le défenseur Lee Jung-soo, d'une reprise de l'intérieur du droit.
Les Grecs s'efforcent bien ensuite de reprendre l'initiative mais tournent en rond sans trouver de faille en s'exposant aux contres: à la 28e, lancé tout seul en profondeur, Park Ji-sung est près de doubler la marque mais se heurte au gardien grec.
A la 52e, Park file à nouveau vers le but, efface deux défenseurs et d'une frappe croisée, assomme la Grèce.
Pour les Grecs, le spectre de 1994, seule apparition précédente du pays en Coupe du monde, avec trois défaites et dix buts encaissés, a soudainement resurgi.
Pour les Coréens, demi-finalistes chez eux en 2002, le tournoi ne pouvait pas mieux commencer.