Les trois hommes "sont ou ont été par le passé membres du Mouvement de résistance nordique", une organisation néo-nazie, a indiqué à l'agence de presse TT un magistrat du parquet antiterroriste, Mats Ljungqvist.
L'enquête porte sur l'explosion d'un engin artisanal le 5 janvier à l'extérieur d'un centre logeant des demandeurs d'asile à Göteborg (sud-ouest). Elle avait fait un blessé grave, un fonctionnaire de l'Office des migrations touché aux jambes.
Les services de sécurité (Säpo) ont indiqué dans un communiqué avoir joint à ce dossier les enquêtes sur deux autres engins artisanaux de même type à Göteborg, semblant avoir également été posés pour des motifs politiques.
Le premier avait explosé le soir du 11 novembre à l'extérieur d'un lieu emblématique de l'extrême gauche, le Syndikaliskt Forum Kafé. Il n'avait fait aucun blessé.
Le second engin avait été découvert dans un camping logeant provisoirement des demandeurs d'asile, le 25 janvier. Il n'avait pas explosé.
La première arrestation avait eu lieu le 25 janvier, dans l'affaire du Syndikaliskt Forum Kafé. Cet homme que le journal régional Göteborgs-Posten a décrit comme un "leader nazi" est en détention provisoire.
Les deux arrestations suivantes ont eu lieu mercredi et jeudi, et les deux hommes étaient en garde à vue jeudi soir.
Les trois bombes "posées dans l'espace public (...) sont dans leur conception assez semblables", et "il y a d'autres éléments" laissant penser que les trois affaires ont un lien, a révélé M. Ljungqvist.
Avec AFP.