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Suspension des activités humanitaires après des pillages à Bangassou en Centrafrique


Les déplacés musulmans lors d’une rencontre avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres (non visible), à Bangassou, Centrafrique, 25 octobre 2017.
Les déplacés musulmans lors d’une rencontre avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres (non visible), à Bangassou, Centrafrique, 25 octobre 2017.

Les activités humanitaires à Bangassou ont été suspendues en raison du pillage des équipements et des installations de quatre ONG dans cette ville du sud-est de la Centrafrique, a annoncé mercredi à Bangui le bureau des Nations unies pour la coordination humanitaire (Ocha).

"Compte tenu de la détérioration de la situation sécuritaire à Bangassou, nos partenaires humanitaires dans la ville ont été relocalisés à Bangui", a déclaré mercredi à l'AFP Joseph Inganji, chef de bureau Ocha pour la Centrafrique.

"Il y a beaucoup de rumeurs d'attaques sur Bangassou, cela créé de la peur, et fait peser le risque d'avoir un mouvement massif de population vers la République Démocratique du Congo", a-t-il ajouté.

>> Lire aussi : La Minusca prend "très au sérieux" les accusations d'un evêque sur des abus sexuels

Vendredi dernier, des éléments armés, "vraisemblablement des antibalakas", avaient attaqué les entrepôts de l'ONG Cordaid, selon la Mission des Nations unis en Centrafrique (Minusca).

"Les Casques bleus de la Force et de la Police ont été dépêchés sur place. Pendant l'intervention, ces éléments armés ont ouvert le feu sur les Casques bleus qui ont riposté, faisant fuir les assaillants. Les Casques bleus ont évacué le personnel humanitaire et sécurisé les locaux et équipements de l'ONG. Aucune victime n'a été enregistrée", avait déclaré vendredi à l'AFP Uwolowulakana Ikavi-Gbetanou, porte-parole de la Minusca.

Des voitures, des motos et des panneaux solaires appartenant à plusieurs ONG ont été volés au cours de cette journée, selon le chef de bureau d'Ocha.

"La Centrafrique est devenue l'un des pays les plus dangereux pour les humanitaires. C'est une horreur, quand on pense que la majorité des Centrafricains ont besoin de cet appui", avait déclaré le chef de la Minusca, Parfait Onanga-Anyanga, après le meurtre, le 25 février, dans le nord-ouest du pays, de six travailleurs humanitaires.

Avec AFP

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