Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Syrie : cinq morts dans l'explosion d'une voiture piégée dans une zone sous contrôle turc (ministère)


Les éléments de la police encadrent une opération d'évacuation de migrants kurdes d'Irak installés près d'un gymnase, pour les centres d'accueil des migrants, à Grande-Synthe, dans le nord de la France, 24 mai 2018.
Les éléments de la police encadrent une opération d'évacuation de migrants kurdes d'Irak installés près d'un gymnase, pour les centres d'accueil des migrants, à Grande-Synthe, dans le nord de la France, 24 mai 2018.

Cinq personnes, dont trois enfants, ont été tuées jeudi dans l'explosion d'une voiture piégée dans un secteur sous contrôle turc dans le nord-est de la Syrie, a affirmé Ankara, imputant l'attaque aux forces kurdes.

L'explosion s'est produite dans le village de Tal Halaf à l'ouest de la ville de Ras al-Aïn, a annoncé dans un communiqué le ministère turc de la Défense, qui a accusé la milice kurde des YPG d'en être responsable.

"Cinq civils innocents, dont trois enfants, ont été tués" dans l'explosion, a affirmé le ministère.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme, une ONG, a pour sa part affirmé que l'explosion avait fait "deux morts et plusieurs blessés".

Ras al-Aïn et ses environs sont contrôlés par les supplétifs syriens de la Turquie à la faveur d'une offensive menée en octobre par l'armée turque dans le nord-est de la Syrie pour en chasser les YPG.

Ankara considère les YPG comme un groupe "terroriste" mais cette milice est soutenue par les pays occidentaux dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI).

L'offensive qu'a lancée en octobre la Turquie a permis à cette dernière de prendre le contrôle à sa frontière d'une bande de territoire de 120 km de longueur et d'une trentaine de kilomètres de profondeur, allant de Tal Abyad à Ras al-Aïn.

Ankara a interrompu son opération militaire après avoir conclu deux accords avec Washington et Moscou qui prévoient le retrait des YPG de la plupart de leurs positions frontalières.

A terme, la Turquie souhaite établir une "zone de sécurité" dans le nord de la Syrie, avec l'objectif d'y installer une partie des quelque 3,6 millions de réfugiés syriens présents sur son territoire.

XS
SM
MD
LG