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Syrie : les discussions à Munich débouchent sur un cessez-le-feu


Le Secrétaire d 'Etat américain John Kerry, à droite, et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse après la réunion du Groupe international de soutien de la Syrie (ISSG) à Munich, en Allemagne, le 12 février 2016. (AP Photo/Matthias Schrader)
Le Secrétaire d 'Etat américain John Kerry, à droite, et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse après la réunion du Groupe international de soutien de la Syrie (ISSG) à Munich, en Allemagne, le 12 février 2016. (AP Photo/Matthias Schrader)

Les Etats-Unis et la Russie se sont entendus dans la nuit de jeudi à vendredi sur une "cessation des hostilités" en Syrie dans un délai d'une semaine afin de stopper l'exode de civils.

A l'issue de cinq heures d'intenses négociations à Munich (Allemagne), les deux pays et leurs principaux alliés ont aussi décidé un accès accru et "immédiat" de l'aide humanitaire aux civils en détresse.

"Nous avons convenu d'une cessation des hostilités dans tout le pays dans un délai d'une semaine", a déclaré le chef de la diplomatie américaine John Kerry à l'issue de la réunion du Groupe international de soutien à la Syrie (ISSG).

"Les résultats seront mesurés par ce qui se passera sur le terrain (...) pas sur les mots qui sont sur un bout de papier ce soir", a-t-il mis en garde.

Son homologue russe Sergueï Lavrov a jugé que c'était au gouvernement et à l'opposition syrienne "de prendre les mesures nécessaires". "Nous devrons probablement user de notre influence sur les parties", a-t-il dit.

Les Etats-Unis et la Russie vont piloter les "modalités" de mise en œuvre de cette cessation des hostilités, a précisé M. Lavrov, en notant que c'était «le premier pas» vers un cessez-le-feu plus permanent.

Les Occidentaux demandaient instamment l'arrêt de la campagne de raids aériens russes qui accompagnent depuis dix jours une vaste offensive du régime contre les rebelles à Alep (nord).

L'arrêt des hostilités concernera toutes les parties au conflit à l'exception des "groupes terroristes Daech (acronyme du groupe Etat islamique en arabe) et Al-Nosra (Al-Qaïda)", ont précisé les ministres.

Les Occidentaux soutiennent l'opposition dite modérée, notamment l'Armée syrienne libre (ASL), première victime des bombes russes ces derniers jours.

Avec AFP

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