Au Tchad, le directeur de publication de l’hebdomadaire « L'Observateur », Samoringar Ngaradoumbé, qui était en garde à vue depuis lundi, a été relâché mercredi après-midi après présentation devant le procureur.
L’Association des éditeurs de la presse privée (AEPT), dont il est le secrétaire général, se réjouie de sa relaxe, annonçant qu’il est cité à comparaitre « librement » le 29 octobre 2013. Mais il devra répondre de l’inculpation d’incitation à la désobéissance et à la révolte, un chef d’accusation pouvant le mener droit en prison tout en entrainant la fermeture de son journal, selon les dispositions de la loi sur la presse de 2010. C'est ce qu'a déclaré à la Voix de l’Amérique (VOA) le président de l’AEPT, Michael Didama, qui souligne ne pas faire une telle lecture de l’article évoquant une mutinerie dans une garnison du nord du pays.
Par ailleurs, l’ONG de défense de la presse Reporters sans frontières (RSF) s’est dite « très préoccupée par l’arrestation et de la détention à la police judiciaire », le 14 octobre, de M. Ngaradoumbé.
Les autorités tchadiennes reprochent au journaliste d’avoir publié dans son journal un article faisant état d’un malaise au sein de la garnison du camp militaire de Bardai à la frontière Nord du Tchad avec la Libye. Ce même article évoquait également les troubles survenus en septembre dans le camp de l’armée tchadienne d’Amachach, près de Tessalit au Mali.
Avant son interpellation à la mi-octobre, M. Ngaradoumbé avait déjà été auditionné par les renseignements généraux qui souhaitaient connaître l’origine de ses sources. Selon RSF, le gouvernement aurait affirmé qu’il n’y avait pas eu de troubles dans la garnison de Bardai et que les informations de l’article étaient de nature à troubler l’ordre public.
C’est ainsi que M. Ngaradoumbé a passé la fête de la Tabaski en prison.
L’Association des éditeurs de la presse privée (AEPT), dont il est le secrétaire général, se réjouie de sa relaxe, annonçant qu’il est cité à comparaitre « librement » le 29 octobre 2013. Mais il devra répondre de l’inculpation d’incitation à la désobéissance et à la révolte, un chef d’accusation pouvant le mener droit en prison tout en entrainant la fermeture de son journal, selon les dispositions de la loi sur la presse de 2010. C'est ce qu'a déclaré à la Voix de l’Amérique (VOA) le président de l’AEPT, Michael Didama, qui souligne ne pas faire une telle lecture de l’article évoquant une mutinerie dans une garnison du nord du pays.
Par ailleurs, l’ONG de défense de la presse Reporters sans frontières (RSF) s’est dite « très préoccupée par l’arrestation et de la détention à la police judiciaire », le 14 octobre, de M. Ngaradoumbé.
Les autorités tchadiennes reprochent au journaliste d’avoir publié dans son journal un article faisant état d’un malaise au sein de la garnison du camp militaire de Bardai à la frontière Nord du Tchad avec la Libye. Ce même article évoquait également les troubles survenus en septembre dans le camp de l’armée tchadienne d’Amachach, près de Tessalit au Mali.
Avant son interpellation à la mi-octobre, M. Ngaradoumbé avait déjà été auditionné par les renseignements généraux qui souhaitaient connaître l’origine de ses sources. Selon RSF, le gouvernement aurait affirmé qu’il n’y avait pas eu de troubles dans la garnison de Bardai et que les informations de l’article étaient de nature à troubler l’ordre public.
C’est ainsi que M. Ngaradoumbé a passé la fête de la Tabaski en prison.