"Nous avons tué 13 éléments de Boko Haram et nous déplorons la mort de quatre militaires et trois blessés" après une attaque survenue vers une heure du matin, a déclaré à l'AFP une source militaire. Ce bilan a été confirmé à l'AFP par le gouverneur de la province du lac Tchad, Nouki Charfadine.
Autour du lac Tchad, où se rejoignent le Tchad, le Niger, le Nigeria et le Cameroun, Boko Haram maintient des camps d'entraînement et multiplie enlèvements et attaques.
"Nous avions créé ce poste militaire, entre (la localité de) Ngouboua et (le village de) Bagassoula après l'enlèvement" d'un médecin, d'un infirmier et de leur chauffeur dans cette zone le 31 octobre, a précisé le gouverneur.
Outre ces enlèvements, cinq villageois avaient été tués mi-novembre.
Début septembre, Boko Haram avait tué sept personnes en une semaine, quatre civils et trois militaires, dans cette province.
Le 14 août, une kamikaze de Boko Haram, selon l'armée, avait tué six personnes en faisant exploser sa veste piégée dans la cour d'un chef traditionnel de la province.
Depuis 2015, les pays de la région luttent contre ces jihadistes au sein de la Force multinationale mixte (FMM), une coalition militaire régionale engagée autour du lac Tchad avec l'aide de comités de vigilance composés d'habitants.