Les cours avaient été suspendus par les autorités suite aux violents incidents liés à l'imposition du casque aux motocyclistes, des incidents qui avaient couté la vie à un étudiant.
Les étudiants tchadiens avaient, pour leur, déclenché une grève illimitée en signe de protestation, estimant avoir été pris à partie alors qu'ils n'étaient pas à l'origine des violences.
Des concertations avec les autorités ont eu lieu, mais les étudiants sont d’avis que leurs principaux griefs n'ont pas été pris en compte, explique Nadjo Kaina, président de l'Union nationale des étudiants tchadiens.