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Des témoignages font état des violences dans l'est de la RDC


Les membres d'une milice dans les haut-plateaux, au Sud-Kivu, RDC, avril 2017. (VOA/Charly Kasereka)
Les membres d'une milice dans les haut-plateaux, au Sud-Kivu, RDC, avril 2017. (VOA/Charly Kasereka)

Des témoignages de violences récentes dans le Nord et le Sud-Kivu ont fait état mardi une persistance des conflits, des tensions et de l'insécurité dans cette région de l'est de la République démocratique du Congo.

L'armée congolaise a annoncé mardi avoir tué dix miliciens dans le Sud-Kivu, entre Bukavu et Uvira, et en avoir capturé trois.

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Les opérations dans la plaine de la Ruzizi "ont commencé le 8 décembre", a déclaré un porte-parole de l'armée, le capitaine Dieudonné Kasereka, à un correspondant de l'AFP.

Douze "incidents" ont par ailleurs été enregistrés en une semaine par le "baromètre sécuritaire du Kivu" des experts du groupe d'études sur le Congo de l'Université de New York.

Parmi les plus significatifs, figure la mort de deux militaires et d'un civil le 15 décembre dans le Nord-Kivu, dans le territoire de Beni, sur l'axe Mbau-Kamango, selon un communiqué daté de mardi.

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Ils ont été tués par "des hommes armés non identifiés" qui ont emporté les armes des soldats, ajoutent ces experts.

Des sources avaient mentionné cet événement à l'AFP lors d'un reportage dans la région le 16 décembre.

Cette attaque a eu lieu sur le chemin de la base onusienne de Semuliki où 14 Casques bleus ont été tués dans la nuit du 7 au 8 décembre dans un assaut attribué au groupe armé ougandais musulman Allied Defence Force (ADF).

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Toujours dans le Nord Kivu, plusieurs personnes auraient été tuées dans des "affrontement sanglants entre deux groupes armés" entre dimanche et lundi, selon un responsable de la société civile. Cette information n'a pu être vérifiée auprès des autorités civiles ou militaires.

"Nous demandons au gouvernement de sécuriser la population qui est devenue la proie des groupes armés", a déclaré ce responsable, Georges Katsongo, président de la société civile du territoire de Lubero.

Avec AFP

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