Cette plate-forme annonce que le meeting sera l’occasion de donner un dernier avertissement au président Joseph Kabila pour qu’il quitte le pouvoir à la fin de son mandat, le 19 décembre, comme le prévoit la Constitution congolaise.
Les partisans du Rassemblement ont été mobilisés par des appels répétés.
Le maire de ville de Lubumbashi et le gouverneur de la nouvelle province du Haut-Katanga rappellent que toutes manifestations à caractère politique sont interdites jusqu’à nouvel ordre.
L’opposition les accuse de partialité. Car il y a deux semaines, les deux autorités avaient laissé les partisans du pouvoir marcher pour célébrer l’accord trouvé à l’issu du dialogue entre leur famille politique et une frange d’opposants.
Cet accord permet la mise en place d’un gouvernement qui dirigera le pays avec le président Kabila durant la période qui suivra la fin de son mandat.
Cette politique de deux poids deux mesures n’a aucune raison d’être, affirme un cadre de l’Udps.
Le même appel est lancé à Kinshasa, la capitale. Le Rassemblement maintient la tenue de son meeting sur un site situé près du Parlement.
M. Tshisekedi promet dans un communiqué de s’adresser à la nation sur les questions brulantes.
La mairie de Kinshasa n’a pas levé son interdiction des manifestations politiques.
Dans une déclaration publiée vendredi, le porte-parole de l’Udps, Augustin Kabuya indique qu’une dizaine de membres de son parti ont été arrêtés jeudi soir alors qu’ils préparaient le meeting.
La police n’a pas confirmé l’arrestation.
Les 19 et 29 septembre, près de 50 personnes avaient tuées dans des heurts entre forces de l’ordre et manifestants.
Reportage de Walter Nkuy de Top Congo pour VOA Afrique