"Le Zimbabwe a une opportunité d'emprunter une nouvelle voie, une voie qui doit inclure des élections démocratiques et le respect des droits de l'Homme", a-t-il ajouté à l'ouverture d'une réunion ministérielle avec l'Union africaine à Washington.
"Nous allons discuter des manières concrètes pour les aider à travers cette transition", mais "au bout du compte, le peuple du Zimbabwe doit choisir son gouvernement", a estimé le chef de la diplomatie américaine.
Le bras de fer se poursuit à Harare entre les militaires, qui ont mené un coup de force dans la nuit de mardi à mercredi, et le président Robert Mugabe, 93 ans, déterminé à rester au pouvoir.
L'armée a assuré qu'il ne s'agissait pas d'un coup d'Etat mais a initialement assigné à résidence le président zimbabwéen, au pouvoir depuis 37 ans, et tente de le pousser à démissionner. Robert Mugabe a toutefois fait vendredi sa première apparition publique depuis le coup de force militaire.