L’ancien Premier ministre était le candidat-surprise du deuxième tour de la présidentielle centrafricaine. Ancien recteur de l'université de Bangui puis député, il a été nommé Premier ministre par François Bozizé, un poste qu’il a occupé de 2008 à 2011.
Il s'est présenté en indépendant après avoir été exclu du KNK, le parti de Bozizé. Il avait annoncé sa volonté de briguer la magistrature suprême, alors que la candidature de son ancien chef n'était pas encore invalidée.
Faustin-Archange Touadéra a rallié les déçus du premier tour et a remporté l'élection après une campagne sans beaucoup de moyens financiers. Il a été proclammé vainqueur avec 63% des voix. Son rival Anicet Georges Dologuélé a reconnu sa défaite. Toutefois, ces résultats devront être confirmés par le Conseil Constitutionnel.
Une course d’obstacles
A 59 ans, ce mathématicien discret, va avoir de nombreux défis à relever. Il devra ramener la sécurité dans le pays, remettre l’administration en marche, engager la réconciliation entre les communautés et reconstruire un pays qui a sombré dans le chaos après trois ans de guerre civile.
Sur les nombreux défis qui attendent le nouveau président élu de la Centrafrique ? Idriss Fall a joint à Bangui Thierry Khondé Balandégué coordinateur du réseau des journalistes pour les droits de l’homme.