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Trente-huit policiers blessés dans des heurts lors d'un "clasico" à Tunis


Des échauffourées à la fin du match amical entre le PSG et le Club africain de Tunis au stade de Radès, Tunisie, le 4 janvier 2017.
Des échauffourées à la fin du match amical entre le PSG et le Club africain de Tunis au stade de Radès, Tunisie, le 4 janvier 2017.

Des incidents ont eu lieu jeudi lors d'une rencontre entre l'Espérance sportive de Tunis et l'Etoile sportive du Sahel.

Trente-huit membres des forces de l'ordre ont été blessés lors d'incidents durant un match opposant deux des principaux clubs de Tunisie, l'Espérance sportive de Tunis (EST) et l'Etoile sportive du Sahel, a indiqué le Ministère de l'Intérieur.

Le match de la 18e journée de championnat, remporté 3-2 par l'EST, a du être brièvement interrompu à deux reprises, notamment en raison de fumigènes tirés par les supporters depuis les tribunes du stade de Radès, dans la banlieue de Tunis.

Trente-huit membres des forces de sécurité ont été blessés, par des jets de fumigènes, de pierres, de chaises ou de morceaux de métal jetés "par des supporters de l'EST", indique le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Dix-neuf ont été hospitalisés, les autres ont été soignés sur place.

Selon des médias locaux, la fédération tunisienne de football a annoncé que le bureau de la Ligue se rassemblerait vendredi afin d'envisager les sanctions suite aux incidents, et appelé à une réunion d'urgence de la commission d'arbitrage pour trancher sur les décisions prises lors du match.

Certains joueurs ont contesté un penalty sifflé en fin de deuxième mi-temps contre l'Etoile, qui menait alors 2-1. Trois cartons rouges ont également été distribués entre la 80e minute et la fin du match.

Le football tunisien est marqué par des violences récurrentes, notamment lors des matches entre les grands clubs rivaux, un phénomène qui semble s'amplifier ces dernières années, à tel point que la ministre des Sports Majdouline Cherni avait dénoncé l'an passé un "terrorisme des stades".

Avec AFP

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