Le 24 avril, l'ONU et l'Union européenne avaient appelé les deux camps rivaux en Libye à une trêve pour le mois de jeûne musulman du ramadan, qui débutait le jour même.
Répondant à cet appel, le maréchal Haftar a annoncé mercredi "la cessation des opérations militaires".
Les combats n'ont toutefois pas cessé au sud de Tripoli et des explosions continuaient d'être entendues depuis le centre de la capitale après cette annonce, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Le GNA, reconnu par l'ONU, a indiqué jeudi dans un communiqué qu'il poursuivrait sa "légitime défense", en s'attaquant "à toute menace où qu'elle soit et en mettant fin aux groupes hors-la-loi", en allusion aux forces rivales.
Il a estimé que des trêves avaient été violées par le passé par le maréchal Haftar qui mène depuis un an une offensive pour s'emparer de la capitale libyenne.
"Ces violations font que nous ne faisons guère confiance aux annonces de
Le Gouvernement libyen d'union nationale (GNA) basé à Tripoli a refusé jeudi la trêve décidée unilatéralement la veille par le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est du pays, affirmant qu'il ne lui faisait "pas confiance".
Le 24 avril, l'ONU et l'Union européenne avaient appelé les deux camps rivaux en Libye à une trêve pour le mois de jeûne musulman du ramadan, qui débutait le jour même.
Répondant à cet appel, le maréchal Haftar a annoncé mercredi "la cessation des opérations militaires".
Les combats n'ont toutefois pas cessé au sud de Tripoli et des explosions continuaient d'être entendues depuis le centre de la capitale après cette annonce, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Le GNA, reconnu par l'ONU, a indiqué jeudi dans un communiqué qu'il poursuivrait sa "légitime défense", en s'attaquant "à toute menace où qu'elle soit et en mettant fin aux groupes hors-la-loi", en allusion aux forces rivales.
Il a estimé que des trêves avaient été violées par le passé par le maréchal Haftar qui mène depuis un an une offensive pour s'emparer de la capitale libyenne.
"Ces violations font que nous ne faisons guère confiance aux annonces de trêve" de Haftar, a ajouté le gouvernement de Fayez al-Sarraj dans son communiqué.
Selon le GNA, tout cessez-le-feu a besoin de "garanties et de mécanismes internationaux" pour surveiller son application et documenter les éventuelles violations.
Accusé par ses détracteurs de vouloir instaurer une nouvelle dictature militaire près d'une décennie après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, le maréchal avait annoncé lundi avoir obtenu le "mandat du peuple" pour gouverner la Libye.
Cette annonce, restée sans suite, avait été dénoncée par le GNA comme une "farce".
"Nous avons devant nous une personne assoiffée de sang et obsédée par le pouvoir", a indiqué jeudi le GNA dans son communiqué.
La décision du maréchal Haftar d'observer une trêve intervient après qu'il a enregistré plusieurs revers ces dernières semaines.
Appuyées par la Turquie, les forces du GNA lui ont repris il y a deux semaines deux villes stratégiques de l'ouest, et cernent actuellement Tarhouna, la plus importante base-arrière du maréchal, à quelque 80 kilomètres au sud-est de Tripoli.