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Trois tués et sept femmes enlevées dans une attaque de Boko Haram au Nigeria


Des graffitis sur le mur d'une rue de Bama, dans l'État de Borno au Nigeria décrivent Boko Haram comme d'un "diable", le 31 août 2016.
Des graffitis sur le mur d'une rue de Bama, dans l'État de Borno au Nigeria décrivent Boko Haram comme d'un "diable", le 31 août 2016.

Trois hommes ont été tués et sept femmes enlevées par des combattants du groupe islamiste Boko Haram dans un village du nord-est du Nigeria, a annoncé jeudi le chef de la police de l'Etat de Borno.

Le village de Dagu, dans la région d'Askira Uba, a été la cible lundi d'une attaque par des hommes armés de Boko Haram, qui ont incendié le village et forcé les habitants à fuir, a indiqué le commissaire de police Damian Chukwu.

"Le village de Dagu a été envahi par des insurgés qui ont tué trois personnes et enlevé sept femmes", a-t-il précisé. "Des maisons et des véhicules ont été brûlés lors de l'attaque qui a fait fuir les villageois dans la brousse".

Le responsable de la police a indiqué que les forces de sécurité étaient déployées dans la région pour prévenir d'autres attaques.

Dagu se trouve près de la ville de Chibok, où plus de 200 lycéennes avaient été enlevées en avril 2014, ainsi que de la forêt de Sambisa, un des derniers bastions de Boko Haram, dont l'armée a affirmé avoir repris le contrôle en décembre.

Mais selon les témoignages d'habitants de la région, une partie des insurgés se sont éparpillés et cachés aux abords de la forêt, et mènent des raids sporadiques contre les villages de la région.

En novembre 2016, les djihadistes avaient attaqué trois villages voisins dans la région d'Askira Uba, tuant cinq personnes et incendiant des maisons et des champs.

Au moins 20.000 personnes ont été tuées depuis le début de l'insurrection de Boko Haram en 2009.

Malgré les affirmations répétées de l'armée et du gouvernement selon lesquelles le groupe islamiste est sur le point d'être vaincu, les attaques contre la population civile n'ont jamais cessé.

Mercredi, un milicien engagé dans la lutte contre Boko Haram a été tué et deux personnes blessées par des kamikazes à l'entrée d'une mosquée de Maiduguri, la capitale du Borno et berceau de Boko Haram.

Avec AFP

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