M. Trump a souligné "l'importance pour tous les pays de tenir leurs engagements du sommet de Ryad pour maintenir l'unité afin de vaincre le terrorisme, couper le financement des groupes terroristes et combattre les idéologies extrêmes", selon le bref compte-rendu de l'appel publié vendredi par la Maison Blanche.
L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte, suivis par de nombreux autres pays, ont rompu début juin leurs relations diplomatiques avec Doha, lui reprochant de soutenir des groupes extrémistes et de s'être trop rapproché de l'Iran chiite, grand rival du royaume sunnite saoudien.
Lors d'une conférence de presse jeudi à la Maison Blanche avec l'émir du Koweït cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, M. Trump a proposé jeudi d'être médiateur pour tenter de résoudre cette crise qui s'enlise, tout en restant évasif sur la position des Etats-Unis.
Washington a soufflé le chaud et le froid concernant cette affaire qui implique deux de ses alliés importants.
M. Trump a initialement pris le parti de l'Arabie saoudite --où il a effectué son premier voyage présidentiel à l'étranger en mai-- en exhortant le Qatar à arrêter "immédiatement" de financer "le terrorisme". Mais le département d'Etat a aussi multiplié les appels à l'apaisement, soucieux de ne pas froisser le Qatar qui abrite la base militaire américaine stratégique d'Al-Udeid, pièce maîtresse du dispositif des Etats-Unis au Moyen-Orient.
Avec AFP